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tout a pied

LE BLOG

5 mois

8/1/2015

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Entre Lin et Pogradec (lac d'Ohrid)
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"Pourquoi mettre autant d'énergie à détruire quand il y a tant à construire?"

7/1/2015

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Kavajë //Peqin//Elbasan

4/1/2015

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Notes du jour

2/1/2015

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(Entre Kavajë et Peqin)


On essaie de partir tôt.  
8h40 : nous quittons notre luxueuse chambre après avoir pris un petit-déjeuner fait maison (muesli, yaourt, et oranges)
Le temps est toujours au beau fixe // soleil radieux // ciel bleu sans nuage. Les températures remontent aussi. Très vite polaires et manteaux retrouvent le fond des sacs à dos. 

Après 5 km : pause café dans une station essence. Ici les stations essences sont nombreuses : complexes neufs et bien aménagés avec café/restaurant/hôtel.

On reprend la route. On emprunte des petites routes ou des chemins qui longent la voie rapide. Malgré le flux régulier et bruyant des voitures, la marche est agréable et sans risque. 

Déjà au loin apparaissent les premiers sommets enneigés.
Pause déjeuner à Rrogozine. Excellent risotto, assiette de crudités, feta, frites maison et salade de choux vinaigrés avec piment. Nous venons de manger pour 4 euros. C'est un véritable bonheur de pouvoir s'offrir un repas varié et complet.

Sur le chemin avant Peqin on nous interpelle. 4 ou 5 jeunes gens attablés devant un café. Ils nous font signe d'attendre. L'un d'eux part puis revient avec deux bouteilles d'eau. "Pour vous! Gratuit!"
La fille nous demande en anglais si nous avons besoin d'autre chose puis nous souhaite bon voyage.

Un vieux monsieur que l'on croise est curieux et vient nous saluer. Avec quelques mots et quelques mimes, on se présente. Ça le fait bien marrer quand on lui dit qu'on va en Turquie à pied! Il nous serre la main, nous tape sur l'épaule et nos chemins se séparent.

Un petit hôtel sur le bord de la route, à la sortie de Peqin.
On s'approche pour demander quelques renseignements. Un homme vient à notre rencontre. On s'adresse à lui en italien : 
"On cherche un endroit pour dormir."
"Hôtel!"
"Ok.."
Puis il nous fait signe de venir, on monte des escaliers et il nous ouvre une chambre. Il nous parle mais on comprend que dalle. Nous ce qu'on veut savoir c'est le prix surtout. On demande en italien. Il nous propose un café. Après avoir posé nos affaires, Yassine descend et rejoint le type. Il tente à nouveau de lui demander le prix de la chambre. Le type lui montre deux oeufs. Yassine tente une nouvelle approche. Cette fois-ci, le mec lui montre la porte fermée du bar d'en bas. 
Bon...
Il lui fait signe de s'assoir avec lui devant l'hôtel.
Là, deux vaches passent.

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Falemnderit

1/1/2015

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"Falemnderit", c'est bien le premier mot qu'il convient d'apprendre quand on arrive en Albanie. 

Nous avions loué une chambre à Qerret, à une dizaine de kilomètres de Durrës. Nous étions le 31 décembre et au programme, rien de fou : une conserve de haricots blancs, un bouquin, et trois kilos de couverture. Un vent glacial soufflait dehors, et le petit chauffage d'appoint avait bien du mal à réchauffer la pièce.
En début de soirée, Rudina, la fille du propriétaire, vint frapper à notre porte, les bras chargés d'une assiette remplie de mille et une choses nous rappelant que ce soir, c'était le jour de l'An, et éveillant de suite notre gourmandise.

"Mais venez manger avec nous! Il fait trop froid ici!"

Direction la maison d'à côté! Nous voici installés dans le salon avec Rudina et ses parents, autour d'une table bien garnie de divers plats préparés pour l'occasion : dinde panée et dinde rôtie, feuilletés à l'épinard, salades en tout genre, caviar d'aubergine, frites maison, olives et pains chauds... Luljeta, la mère de Rudina, veillera toute la soirée à ce que notre assiette et notre verre ne soient jamais vides.

Nous avons finalement discuté jusqu'à plus de 2 heures du matin, de tout et de rien, en anglais et en italien. Skander nous parle du Kosovo (ses origines), des années communistes, de la politique d'aujourd'hui et de la corruption ; Rudina, de ses études, de sa vie de jeune fille, des choix à faire et de ses envies pour demain. On échange aussi sur nos voyages, et nos rencontres , sur ce qui interpelle, étonne, ou consterne. 

Et on rigole aussi, beaucoup.

A minuit, on grimpe sur le toit de l'immeuble d'à côté et on brave le froid un instant pour admirer tous les feux d'artifices. En face, Durrës, au loin Tirana, et là Kavajë. L'horizon explose de mille couleurs.

Le lendemain, après un réveil plus que tardif, nous sommes de nouveau invités pour le café. Ils insistent pour que nous restions pour déjeuner mais nous devons reprendre la route et avancer d'au moins quelques kilomètres pour rejoindre Kavajë avant la nuit. Ce n'est pas un problème. Luljeta nous emballe les restes de la veille, et y ajoute un gros sac rempli d'oranges du jardin. Elle s'inquiète comme une mère. Comment pourra-t-elle savoir si nous avons trouvé un endroit pour dormir? Skander nous indique la route à suivre et on se dit au revoir. 

"Comment dit-on merci en albanais déjà? Ah oui... Falemnderit!"


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