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tout a pied

LE BLOG

Foça

24/3/2015

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"La ville de Foça (Fotcha), l'antique ville de Phocée en français et Eskifoça en turc, est une ville côtière se situant au Nord de la province d'Izmir, à l'Ouest de la Turquie.

C'est donc de cette ville que sont partis au vie siècle av. J.-C. ceux qui allaient fonder Marseille (Massilia) que l'on appelle encore aujourd'hui la cité phocéenne." (Wikipédia)


On y est presque à Izmir. On y est presque. 
Et puis finalement on s'arrête. 
Une grippe attrapée quelques jours plus tôt et le corps réclame un peu plus de repos. Il ne nous laisse pas le choix. 
Et pour la première fois, en presque huit mois, on ressent la fatigue. Pas celle de la fin de journée, non, une autre, plus subtile et moins évidente. Une fatigue qui s'est insinuée, infiltrée petit à petit et qui aujourd'hui nous submerge. Alors on finit par céder. 

"Et si on s'arrêtait ici?"

Notre retour est prévu pour dans dix jours. C'est donc peut-être le temps des vacances. Il nous paraît nécessaire, mais nous le prenons avec regret car il sonne aussi la fin de la marche. Pour le moment. Pour cette fois. Pour cette première partie, ce premier voyage, et jusqu'au prochain, qu'on aime à imaginer, déjà. Car on ne peut se résigner à penser que celui-ci sera l'ultime. Il nous faut une suite, d'autres pas, et d'autres voies à suivre.

Foça sera la dernière étape de cette première partie donc!
Après quelques recherches, nous apprenons que c'est également l'ancêtre de Marseille, ville d'où nous avions repris la marche six mois plus tôt. Belle coïncidence.

Maintenant, il ne nous reste plus qu'à flâner... 

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Rencontres

11/3/2015

 
On arrive dans ce village de Hasanaga en fin de journée avec le vague espoir d'y trouver une auberge de jeunesse pour la nuit. Mais lorsque nous arrivons à l'adresse débusquée sur internet, pas d'auberge, mais seulement le chantier d'un futur campus universitaire. Le jour décline rapidement et il faut trouver autre chose. Le site du chantier a un petit carré d'herbe un peu à l'écart, et même une table de pique-nique. On peut toujours camper là. Yass part faire un tour dans le village. 
Il rencontre Uzeyir, qui tient l'épicerie. Il ne parle pas anglais, mais c'est pas grave, on se connecte à internet et on bricole une discussion avec des traductions approximatives. Et finalement on se comprend. Yass raconte un peu notre parcours. Très vite on rencontre l'imam, puis le muhtar du village (sorte de maire) et Sinan, un ami de Uzeyir, arrive à son tour. Lui parle anglais. Et tous se démènent pour nous trouver un endroit où dormir, au chaud. Le muhtar nous propose de passer la nuit dans sa maison secondaire. "Mais c'est un peu excentré du village, il n'y a pas grand chose autour, j'espère que vous n'allez pas avoir trop peur.." Il s'excuserait presque. Nous, nous sommes ravis. 


"Si vous voulez, on peut aller boire un coup en ville?" 


Nous voilà tous partis, Sinan, sa femme Gülay, Uzeyir, Yass et moi. La ville à seulement quelques kilomètres est très animée et contraste avec l'ambiance paisible du village que nous venons de quitter. "C'est une ville étudiante, ça bouge bien", nous explique Gülay. Les terrasses des bars et des restaurants sont pleines. Le brouhaha des conversations et la musique se mêlent dans une cacophonie jeune et joyeuse. 


On goûtera les çig köfte, le salep et bien d'autres choses. On parle de la Turquie bien sûr, d'Atatürk, toujours, de la guerre en Syrie, du travail, de la religion, de la politique, de la vie aussi. Et à chaque fois qu'une addition se présente, nous sommes sommés de ranger notre porte-feuille. "Pas question, vous êtes nos invités." 


Finalement nous finirons par dormir chez Sinan et Gülay. "C'est mieux" nous dit Sinan, "Chez le muhtar, c'est pas chauffé, vous allez avoir froid!".  Et nous voici confortablement installés dans la chambre d'ami de leur immense appartement. Le lendemain matin, après quelques petites heures de sommeil, nous partons tous à Gölyazı, magnifique petit village au bord du lac Ulubat, pour se balader et prendre le petit déjeuner. 


"Il faut absolument que vous reveniez, au moins deux ou trois jours! On vous fera visiter les environs! Et on préparera un dîner à la maison. On pourra aller là aussi.. Il faut revenir nous voir!"


Après quelques derniers conseils sur notre itinéraire, des avertissements de dernières minutes, des embrassades, on se quitte. Comme on s'est rencontré. Et nous voici de nouveau sur les chemins, tous les deux. 



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Séance de dessin collectif
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Au bar
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Sinan et Gülay
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Supporters
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Gölyazı
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lac Ulubat
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Bursa

10/3/2015

 
Après quelques 200 kilomètres de car, nous avons rejoint Bursa. On ne sait pas vraiment pourquoi, Bursa. A vrai dire juste l'envie de s'éloigner d'Istanbul pour reprendre la marche, sortir de cette énorme agglomération et retrouver les chemins. 
Nous avons atteint Istanbul et on a depuis comme un goût de fin dans la bouche. Il ne nous reste plus que 20 jours, et Téhéran fait désormais partie d'un autre voyage. 

Alors voilà, la question se pose, qu'allons nous faire de ces 20 jours?
Continuer? Oui, mais vers où? Toutes les options s'offrent à nous. Toutes sont intéressantes. Mais il faut faire un choix.

Nord vers Trabzon? Sud vers Izmir? Centre vers Ankara?

Notre instinct nous chuchote Mer Noire mais on choisira finalement de partir en direction d’Izmir en espérant y trouver des températures plus douces et plus clémentes, et peut-être même le début du printemps. 

Arrivés à la gare routière, on cherche un bus pour Iznik, l’ancienne Nicée, qui nous paraissait être un bon point de départ. Mais pas de chance, pas de bus. Enfin... ça à l’air compliqué. Bon. Faut trouver autre chose, et vite. On se regarde et « Bursa » est lancé, un peu comme ça, par hasard, comme le souvenir ressurgi d'un nom de ville lu sur une carte, ou dans un livre, ou je ne sais où. 

Et donc Bursa ce sera! 


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Galerie marchande
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Koza Han ou "le marché du cocon de soie"

Mégalopole

2/3/2015

 
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Passé une colline et nous voilà devant l'immense ville. Les prémices d'Istanbul ce sont des buildings à perte de vue qui se dressent et s'entassent, des enseignes et des centres commerciaux atteignant parfois la taille d'un quartier. 

La démesure. 

Ici, ça sent le futur. Tout est de verre ou de béton, neuf ou en construction. Et chaque mètre carré est investit ou en devenir. Tout est tourné vers demain, et le présent va désormais trop vite pour moi.  J'ai l'impression de marcher dans un parc d'attraction pour jeunes architectes.


On marche quelque peu abasourdis et paumés. Et on se sent d'un coup trop petit ou trop lent, ou peut-être pas assez fou. 
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Entre Büyükçekmece et Avcilar

200 km

28/2/2015

 
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C'est à peu près la distance entre la frontière turque et Istanbul.
200 km de ligne droite. 200 km de voie rapide. 200 km de bitume.
200 km de patience, à côtoyer la circulation, le flux incessant des voitures et camions. 200 km à respirer les gaz d'échappement. C'est long. Plusieurs fois, on s'arrête et on nous propose de nous déposer à Istanbul. Et plusieurs fois on décline. Et Istanbul restera à 9 jours de marche.

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