De vieilles pierres, des hommes et Dieu.
Après Pise, nous voilà à Florence, à troquer notre casquette de voyageur contre celle du touriste, à délaisser les chemins pour aller observer de vieilles pierres. Il faut dire que la ville est un musée à ciel ouvert, et il suffit juste de s'y balader quelques instants pour avoir envie de se replonger dans son Gombrich.
Et puis il y a le choc. Cette émotion du beau. Celle qui nous fait vibrer littéralement quand au détour d'une rue, après une déambulation savamment orchestrée par Y., on tombe par surprise sur la cathédrale Santa Maria Del Fiore.
On observe, et face à ces splendeurs, on se sent bien petit, et démuni devant tant de faste et de richesses. Et alors, passé un moment, on se questionne. A la gloire de qui? Ces édifices érigés, imposants, construits à force de sueur et de muscles et dressés fièrement jusqu'au ciel, mais pour qui? Serait-ce à la grandeur de Dieu ou de l'Homme lui-même?